TOULOUSE
Voilà une échappée viennoise conçue comme un voyage dans le temps, en compagnie de Wolfgang Amadeus Mozart, pilier de l’école classique du siècle des Lumières, et Johannes Brahms, emblème (souvent) barbu et quasiment indétrônable du romantisme. On peut voir dans le Quintette pour clarinette et cordes de Brahms une sorte d’hommage à celui de Mozart : le timbre chaud et expressif de l’instrument à vent y est exploité avec le même génie, et il y chante avec volupté dans tous les registres. Ce sens de l’élégie et des sonorités parfois sombres, comme un sentiment de douleur retenue, se retrouve aussi dans le quatuor de Mozart, composé un siècle plus tôt.
Wolfgang Amadeus MOZART : Quatuor à cordes n° 15 K. 421 en ré mineur
Johannes BRAHMS : Quintette pour clarinette et cordes op. 115 en si mineur
Victor GUÉMY, clarinette
Jaewon KIM, Haruka KATAYAMA, violons
Bruno DUBARRY, alto
Aurore DASSESSE, violoncelle
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