SOREZE
En fonction de la manière dont il est travaillé, sa composition, sa couleur, son épaisseur, le verre peut transmettre la lumière, mais aussi la réfléchir, la tamiser, la diffuser, la réfracter ou encore la décomposer. Malgré sa fragilité, et grâce à des techniques de soufflage ou moulage complexes, gravure et taille, il s’est imposé au fil des siècles dans tous les procédés d’éclairage et d’optique. La fascination qu’il exerce par ses jeux de lumière s’est particulièrement exprimée dès le moyen-âge dans la réalisation de vitraux. Ainsi, veilleuses, bougeoirs, lanternes, abat-jours, plafonniers, girandoles, pampilles, loupes de dentellière, lunettes, kaléidoscopes et bien d’autres objets du passé ont été conviés à cette exposition. Pour ne pas renier l’orientation patrimoniale du musée, on peut y voir aussi de rares productions raffinées des Verreries de Moussans aux XVIIIème et XIXème siècles. Plusieurs vitraillistes régionaux permettent enfin, à travers leurs œuvres, de découvrir diverses techniques, dont celle du merveilleux verre « mousseline » avec le témoignage de l’un des derniers artisans en ayant l’expertise.